Ce nouveau conseil commence avec une audience assez restreinte. De
nombreux élus majoritaires manquent à l’appel, et plusieurs d’entre eux n’ont
pas donné procuration. Quelques conseillers absents n’ont pas siégé depuis les
vacances. Le maire et l’assemblée feignent de ne rien observer.
Au programme, une délibération qui suscite probablement
malaise : la démolition de la salle des
fêtes. Nous refusons de donner un blanc seing au maire pour
procéder à cette démolition sans avoir une vision plus précise du projet
commercial. Nous regrettons qu’il se limite uniquement à la place Bombail, et
nous nous interrogeons sur l’effort financier conséquent supporté par la
collectivité pour un projet aussi réduit. Nous observons également que
contrairement aux engagements pris par l’équipe majoritaire, les plaisançois
n’auront pas de salle des fêtes pendant près d’une année. P. Caille, adjoint à
la culture, s’engage à ce que les associations ne soient pas pénalisées
Autre sujet à l’ordre du jour : L’avis positif donné au
Plan de Prévention des Risques et d’inondation.
Nous soutenons cet avis. Mais cette délibération est l’occasion de dénoncer des
pratiques incohérentes de la municipalité au sujet de la protection face au
risque inondation. En particulier, celle concernant la construction d’un
lotissement chemin du Nébout, pour lequel le maire était intervenu pour
demander la modification des délimitations de zones de crue. Une association
environnementale avait engagé une action au tribunal administratif, et avait
été déboutée sur la forme, et condamnée à payer 1000 Euros à la mairie pour
frais de procédure. Aujourd’hui, le PPRI restitue les limites d’inondations
initiales…
Enfin, nous avons restitué la vérité concernant le coût financier du SITPRT, syndicat
intercommunal représentant à Tisséo les communes qui ne sont pas membres de
l’agglomération toulousaine ou du Sicoval. Le maire avait reconnu lors du
dernier conseil qu’il s’agit une structure intermédiaire, qui sert
principalement de boite aux lettres pour collecter les contributions des
communes. Nous portons à la connaissance du conseil son coût financier :
Ce syndicat ponctionne 10.5 % de frais d’administration. C’est énorme, car le
syndicat n’a aucune activité d’organisation des transports! Le maire, également
président du SITPRT, s’engage à baisser ces coûts pour les prochaines années.
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