Comme à chaque rentrée, nous
espérons une amélioration des transports. Hélas :
- Notre
secteur est sous-équipé bien que très peuplé : La comparaison avec
l’Est toulousain nous fait pâlir d’envie. Les couloirs bus y foisonnent. Les trajets
sont rapides. Même Dremil Lafage est desservie jusqu’à 1h du matin grâce au
transport à la demande ! A Plaisance, les bus sont noyés dans le trafic,
et la desserte est quasi inexistante en soirée et le dimanche.
-
Ces
lycées à 1h de route : Pour un accès rapide au lycée du Mirail,
nous n’avons cessé de promouvoir un aménagement efficace et peu cher sur
l’avenue du Marquisat. Voilà bientôt 10 ans que les parents d’élèves ont
manifesté et c’est toujours le statu quo ! Même inertie pour le lycée de
Fonsorbes, desservi par des bus Arc en Ciel souvent vides. Les Plaisançois ne
peuvent les emprunter, en raison d’horaires inadaptés.
- Les
Ocrelines : Dès sa création, nous avons alerté sur l’incohérence
de ce projet à vocation sociale, loin du centre ville et des moyens de
transport. Le maire n’a pris conscience du problème qu’à l’arrivée des
habitants, devant leur désarroi. La ligne 55 sera aménagée, mais seulement pour
2012. Un peu tard, car les habitudes de
mobilité sont déjà prises.
- Modes
doux : Beaucoup reste à faire pour les développer ! En
particulier pour le covoiturage. Vu la distance des sites universitaires, des
lycées, et de certains bassins d’emplois, il faut impulser de nouvelles
pratiques dès la rentrée!
Les raisons de cette inefficacité ?
Au delà du manque d’infrastructures, nous regrettons une
implication insuffisante de la majorité municipale pour développer des
solutions adaptées aux besoins. Notre maire est président du SITPRT. Quelle est
la valeur ajoutée de ce syndicat de transports, autre que ses coûts
d’administration ? Ses rapports annuels sont vides de contenu. Notre
conseillère générale, ancienne inspectrice d’académie, semble également peu
consciente des problèmes liés aux transports scolaires. Plus généralement, le dossier "transports" n'est traité dans aucune
commission municipale, et aucun conseiller
majoritaire ne s'y aventure.
Il est réservé, et stratégique. De vastes projets
d’urbanisation dépendent des infrastructures de transports. Or, pour certains
élus, la casquette de l’aménageur l’emporte sur celle de l’usager. Pour
rappel, Tisséo a validé le projet de La Geyre, insensible à l’accroissement
annoncé de 35% du trafic ! Sans même formuler de recommandations pour le
synchroniser avec le projet de Bus en Site Propre. Il est vrai que ce dernier
est sans cesse retardé…
Hervé LEGAY, Xavier SMITH, Pascal BARBIER
Libellés : Transports, Webzine