Le débat s’est
essentiellement porté sur la modification du schéma de coopération
intercommunale. Le préfet a transmis son projet. Il constate que la
Communauté de Communes de La Save au Touch regroupe des communes à des
problématiques très différentes. Il propose la dissolution de la l’adhésion des
cinq villes principales à la communauté urbaine du Grand Toulouse, et celle des
autres communes à des intercommunalités à
vocation rurale.
Nous approuvons ce choix, et
détaillons quelques exemples montrant l’antagonisme des politiques publiques
qui doivent être mis en œuvre au sein de la Communauté de La Save au
Touch :
- Au niveau transports, les communes urbaines
doivent mettre en œuvre un accès rapide et efficace à Toulouse au sein de
l’autorité organisatrice, alors que les communes rurales sont plutôt
concernées par la desserte des territoires enclavés ;
- L’urbanisation des villes urbaines s’inscrit
dans une logique de densification, destinée à limiter l’étalement urbain.
A l’opposé, les villes rurales doivent prioritairement faire face à
l’émiettement des terrains agricoles ;
- Les équipements culturels, sportifs, sur les
communes urbaines doivent se définir en complémentarité. Pour les communes
rurales, ce sont plutôt des efforts de mutualisation qui doivent être mis
en œuvre.
Le lien entre ces communes
n’est donc qu’artificiel et ne se justifie que par le fonctionnement féodal des
intercommunalités. Il est temps de replacer l’usager au centre des coopérations
intercommunales.
Le Maire prétend qu’il est
préférable de passer par une étape transitoire en fusionnant avec la communauté
du Muretain. Nous restons encore dans une intercommunalité polarisée vers les
territoires ruraux, qui ne répond pas aux préoccupations majeures des
Plaisançois. Nous nous opposons à ce choix.
L’autre
point qui fait débat concerne l’autorisation donnée au Maire à déposer le permis
de construire du centre Monestié 2. Nous nous y opposons, n’ayant aucune
vision de ce que sera ce futur complexe. Nous craignons également qu’il y ait
trop de précipitation dans ce projet, tout en rappelant que cet équipement doit
contribuer à l’identité de notre ville, et donner envie aux Plaisançois de s’y
rassembler.Libellés : Conseil municipal, Equipements de la ville